Voyages, visites d’atelier, commande d’œuvres, rencontres…

Depuis sa fondation en 1985 à Sierre par un petit groupe d’amateurs d’art, Biz’art a œuvré pour la promotion des arts plastiques en Valais et pour une meilleure connaissance de l’art de son temps.


Imaginée par le peintre Gottfried Tritten comme une « amicale », l’association compte un peu plus d’une trentaine de membres qui se rencontrent pour des voyages, des visites d’ateliers ou d’expositions, des soupers, etc.


Prenant à cœur son rôle de soutien et de promotion, Biz’art commande chaque année une œuvre, sous forme de multiple, à un artiste de son choix.

Pour l’art contemporain.

«  …, la commission cantonale des arts décida d’acquérir “la montagne bleue” pour le Musée cantonal des Beaux-Arts. Lors de nos entretiens, elle m’invita à donner des idées pour une amicale d’art correspondant à Grimisu-art. Après réflexion, nous nous lançâmes dans l’aventure avec Jacqueline Pont, Anton Nanzer, Joseph Blatter … . Les membres fondateurs avaient pour mission de faire vivre l’art, mais aussi de prospecter les différentes régions du Valais… »

Gottfried Tritten, 2006

«  … Au printemps 1985, à la suite de divers échanges et discussions avec Gottfried Tritten et quelques amis que l’on rencontrait souvent lors d’expositions, décision fut prise de créer une association. Ceci dans le but bien précis d’avoir la possibilité de partager nos avis, de les confronter avec des amateurs d’art des différentes régions du canton.  … C’est en septembre 1985 à l’Hôtel Terminus à Sierre qu’eut lieu la séance constitutive de Biz’Art. … »

Jacqueline Pont, 2006

« Biz’Art a 21 ans et un joli vécu. Elle (l’association, cette entité aux formes mouvantes à l’intérieur de laquelle viennent et vont des personnes aux profils très divers) a des brassées de souvenirs semés dans le temps et l’espace, une mémoire collective tissée d’innombrables fragments, faite de centaines d’images nichées aux recoins de chacun. Elle s’est appelée Biz’Art parce qu’elle a de l’humour; on ne s’ennuie pas avec elle, elle est gaie, curieuse, gourmande, et elle est loin d’être bête. Elle est née du désir de mieux comprendre la création, enfantée par quelques-uns qui en goûtaient déjà la substance et voulaient donner corps à l’idée de la partager. L’union fait la force et crée de l’énergie… »

Marie Aymon, 2006